Celle qui trace sa voie

Cette chanson est née de ma traversée des ombres.
De ces nuits sans sommeil où je me suis perdue, puis retrouvée.
Elle raconte mon histoire, celle d’une femme qui s’est relevée, qui a appris à se choisir, à se ramasser, à se couronner.

Je ne pensais pas qu’elle toucherait autant de monde.
Et pourtant… vous êtes si nombreuses à m’avoir écrit, à me dire qu’elle résonne en vous, qu’elle met des mots sur vos propres blessures, vos renaissances, vos feux intérieurs.

Alors, pour vous, pour nous toutes…
Voici les paroles de Celle qui trace sa voie. 🌙

J’ai longtemps couru vers des bras fermés,

cherché des preuves d’amour dans des regards baissés.

J’ai cru qu’aimer, c’était me taire pour rester,

rentrer dans les cases pour ne pas déranger.

J’ai appris à me tordre pour entrer dans leurs silences,

j’ai maquillé mes absences en faux éclats de confiance.

Je me choisis, je me ramasse, à la pelle, à la rage, à la grâce.

Je suis femme, je suis feu, je me donne ce que j’attendais d’eux.

J’ai vidé mes larmes dans la boue, dans la mer, hurler sous la lune m’a rendue fière.

J’ai pris ma peine à bras-le-corps, et j’en ai fait un chant, un trésor.

Je me choisis, je me couronne, pas avec de l’or, mais avec mes cicatrices.

Je suis temple, je suis voix, je suis celle qui trace sa voie. J

e ne mendie plus d’être aimée.

Je suis la renaissance que j’ai décidée.

Je suis celle qui s’ouvre, pleine et entière, à la force brute de sa lumière.

J’ai glissé sans lumière, j’ai touché mes entrailles.

Et c’est là, dans le noir, que j’ai repris bataille.

J’ai gratté la poussière, j’ai léché mes plaies.

J’ai senti la honte, j’ai tenu, j’ai saigné.

J’ai mordu dans la nuit pour ne pas disparaître, j’ai serré mes poings nus jusqu’à faire trembler la terre.

Je me choisis, je me ramasse, à la pelle, à la rage, à la grâce.

Je suis femme, je suis feu, je me donne ce que j’attendais d’eux.

J’ai vidé mes larmes dans la boue, dans la mer, hurler sous la lune m’a rendue fière.

J’ai pris ma peine à bras-le-corps, et j’en ai fait un chant, un trésor.

Je me choisis, je me couronne, pas avec de l’or, mais avec mes cicatrices.

Je suis temple, je suis voix, je suis celle qui trace sa voie.

Je ne mendie plus d’être aimée.

Je suis la renaissance que j’ai décidée.

Je suis celle qui s’ouvre, pleine et entière, à la force brute de sa lumière.

Et sous les ruines, y’avait encore moi.

Pas parfaite, mais vivante. Et c’était déjà ça.

J’ai levé les yeux, même pleins de poussière.

Et dans le reflet, j’ai vu une lumière.

Elle venait de loin, mais elle venait de moi.

Et pour la première fois… je n’ai pas eu froid.

Je suis celle qui revient à soi…

Je suis celle qui revient à soi…

Je suis celle qui revient à soi…

Et cette fois, je reste là.

Je me pose dans mes racines, je m’étends dans ma mémoire.

Je redeviens ma propre terre, mon feu, mon souffle, mon miroir.

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